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Musiciens, musicologues et jazz enthusiasts

Pierre bastien

Pierre Bastien est compositeur. Alors qu’une respectable carrière de dix-huitièmiste à la Sorbonne s’ouvre à lui, il bifurque vers le Meccano. Il est le chef d’un orchestre qui compte jusqu’à 80 robots qu’il construit lui-même et qui jouent d’instruments des cinq continents. Sinon, il a fait ses débuts “au hochet comme tout le monde” et vit entre Rotterdam et Barcelone.

Bedouin burger

Bedouin Burger est un duo électro-pop créé par Lynn Adib et Zeid Hamdan. Pour Le Courrier de l’Atlas, Lynn a l’une “des voix les plus pures du monde arabe” : elle a appris le chant Byzantin au sein de la Chorale de la Joie de l’Église Notre-Dame de Damas, puis le chant jazz au Conservatoire de Paris. Quant à Zeid, il est, dixit CNN, “le petit prince de la scène alternative beyrouthine” et même carrément, l’une “des huit lumières de la culture libanaise.” Pourquoi  Bedouin Burger ? Parce que “deux mots, deux mondes!”. Ils ont été programmés sur trois continents d’Oslo à Bern et de New York à Montpellier.

Barton bug

Barton Bug est un duo d’électro pop. Aurélien Fournier c’est le saxo. Bastien Marline la voix. Ils se définissent comme “doux”. Les Inrocks les trouvent “aériens“. SPNK Mag aime leur “fraîcheur“. En attendant de vivre d’amour et de pop fraîche, ils apprennent à Strasbourg les bases d’un métier qui n’a, à priori, pas grand chose à voir avec la choucroute : la banque. L’un (Aurélien) est à Sciences Po en section “Finance pratique des marchés financiers”. L’autre (Bastien) vient d’entrer à l’EM, une grande école d’où il espère sortir bardé du diplôme de “marketing et écoute des marchés”. Et ça c’est après avoir décroché un master de neurosciences “Cellulaires et Intégrées” à l’Université de Strasbourg. Rien à voir donc ni avec la choucroute, ni avec la main invisible (quoique). Barton Bug a été sélectionné aux Inrocks Lab et à la Villa Schweppes et vient de sortir son premier mini-album : Alcôve, à écouter sur soundcloud.

Catastrophe

Catastrophe est un sextet, fondé par Pierre Jouan et Blandine Rinkel, qui, ce soir, est un quartet (bonsoir Arthur Navellou et Carol Teillard d’Eyry). Ensemble, ils sillonnent les festivals d’été (Rock en Seine, Les Francofolies, We Love Green), les scènes nationales (Rennes, Niort, Chambéry) et même les grandes expositions parisiennes. Daho – qui avait adoré leur titre Party in my Pussy – les a exposés à la Cité de la musique. Ils viennent de sortir leur deuxième album GONG! qui est aussi une comédie musicale; revendiquent les changements de formes (Blandine a été en lice pour le Goncourt du premier roman avec L’Abandon des prétentions) et assument des influences variées : “Jacques Demy pour les couleurs, Starmania pour la noirceur, Talking Heads pour la folie et Fela Kuti pour la sueur”.

Cem yildiz

Cem Yildiz est barde. C’est un troubadour du 21e siècle, un “Achik” des temps modernes, un virtuose de la mandoline à long manche, le saz. Son univers mêle tradition populaire türkü et boucles électros. D’ailleurs, il est aussi à l’aise à Montreux au Jazz Festival qu’à Barcelone au Sónar Festival. Il a composé et interprété deux albums solo et collaboré avec le collectif parisien Acid Arab, qui enflamme les dancefloors du monde entier.

Jean-philippe collard-neven

Jean-Philippe Collar-Neven est compositeur et pianiste. Depuis toujours il improvise : “Comment jouer autrement ?” Le piano le fascine : “C’est le seul instrument qui produise à la fois le rythme, l’harmonie et la mélodie d’une musique”. Il collabore volontiers avec des cinéastes, des plasticiens, des metteurs en scène et adore sortir du cadre. Il est professeur de musique de chambre et d’improvisation au Conservatoire royal de Mons et se produit régulièrement comme soliste et chambriste. Il est aussi photographe. Il a été distingué par l’Octave de l’artiste belge de l’année (l’équivalent des Grammy’s américains et des Victoires de la musique françaises).

Stanley david de lossy & corentin simonis

Stanley David de Lossy & Corentin Simonis sont les designers sonores de Live Magazine depuis sa création. L’un (Stanley) a lancé une école de musique qui ne requiert pas de passer par la case solfège (the Rock Lab à Ixelles, pour enfants et adultes). L’autre (Corentin) est directeur du marketing de Stagg, une marque belge d’instruments et d’accessoires de musique. Depuis aussi longtemps qu’ils se souviennent, ils ont joué de la musique ensemble.

Cyril debarge

Cyril Debarge est “musicien pour le groupe Weekend Affair et artisan en pop indépendante”. C’est la ville de Lille qui le dit et qui l’affiche en 4 x 3 dans le cadre de sa récente campagne “les Lillois ont du talent”. C’est chic : ils étaient seulement 59 (sur 233 897 Lillois). Quand il ne joue pas, il manage le label Play It Loudly. Et quand il ne produit pas de musique, il écrit des billets d’humeur sur son blog Cyrilaventures, essentiellement des commentaires de trajets Blablacar, sa passion (au hasard, Paris Lille, 14 octobre 2017 : “Dès les premières minutes j’ai été enchanté par le doux parfum de l’arbre magique ”fraîcheur sport” suspendu au rétroviseur”). Il alimente également le site les playlistsdici.com qu’il définit comme “un écrin pour les plus beaux bijoux musicaux des Hauts de France”. Il est diplômé de l’ISA-Lille, une école d’ingénieurs agro-alimentaires, et a été pendant cinq ans, à Valenciennes, acheteur pour le confiseur Fizzy “le mariage festif du jouet et du bonbon”.

Jean-paul dessy

Jean-Paul Dessy est “une figure clé de la musique contemporaine en Belgique – à la fois comme violoncelliste, chef d’orchestre et compositeur”. C’est la Libre Belgique qui le dit. Lui affirme : “Le violoncelle offre depuis plus de trois siècles sa voix intime et pénétrante, c’est une voie d’approfondissement de nous-mêmes.” Il dirige depuis vingt ans l’Ensemble Musique Nouvelle, un groupe de création né à Flagey, désormais installé à Mons. Il a composé de la musique symphonique, de la musique de chambre et de la musique électronique, ainsi qu’un opéra : Kilda, l’île des hommes-oiseaux, qu’il a dirigé lors de l’ouverture du Festival d’Édimbourg.

C-drick fermont

C-Drik Fermont est artiste. Il a étudié la musique au Conservatoire Royal de Mons tout en explorant la scène alternative. Le fait d’être né au Zaïre, pays qui n’existe plus, et d’avoir été un des rares métisses à embrasser le mouvement punk a contribué à le propulser vers les gens et les projets hors-norme aux quatre coins du monde. Il vit à Berlin.

Kid francescoli

Kid Francescoli aka Mathieu Hocine est musicien. Il a choisi son nom de scène en hommage au “prince” Enzo Francescoli, attaquant uruguayen de l’OM qui a illuminé son enfance. Son dernier album, With Julia est l’histoire en musique d’une rencontre et d’une rupture amoureuse ou “comment deux petits cœurs brisés donnent envie d’être heureux pour la vie” dixit Les Inrocks.

Ganesh geymeier

Ganesh Geymeier est saxophoniste et compositeur. La liste des festivals dans lesquels il s’est produit – le Montreux Jazz, le Cully Jazz, le Bern Jazz, Jazz à Juan, Cape Town Jazz, Shanghai Jazz – pourrait amener à une conclusion incontournable : c’est un musicien de jazz. En fait non. Pas seulement. Il aime l’improvisation, certes, mais cherche à sortir du cadre : tantôt avec Blck Crckr (un rappeur berlinois), tantôt avec des musiciens traditionnels Xhosa. Il aime les effets, les sons, a produit une quinzaine d’albums. Pour Le Temps, il est “fabuleux”.

Adam h.

Adam H. est musicien. Il a grandi dans deux États proches de l’Ohio – le Kentucky et l’Indiana – puis a vécu en Chine, à Londres et à New York avant de s’installer à Paris. Son album Glacier est disponible sur MK Label et Abolition, avec Jean-Charles Versari, est sorti 2015. Le CNRS, pour lequel il travaille comme traducteur et éditeur de textes philosophiques, ignore tout de sa vie sous pseudo.

Jérémy hababou

Jérémy Hababou est pianiste de jazz. A 28 ans, il vient de sortir son deuxième album, Nuances (Out note records), très bien accueilli. Il a, paraît-il, appris le piano à moitié sur Youtube et à moitié au Center for Jazz studies de Tel Aviv. Il forme aussi un duo de pianistes avec André Manoukian. Il joue et compose pour le cinéma, ayant contribué par exemple à la BO de La Promesse de l’aube (2017), d’après le roman de Romain Gary.

Samuel hirsch, fabien girard et zeid hamdan

Fabien Girard, Samuel Hirsch et Zeid Hamdan sont les designers sonores de Live Magazine. Fabien et Samuel ont fondé le sextet Arat Kilo (ah l’éthio-jazz…) et travaillent – ensemble et séparément – pour la télé, la radio et la publicité. Et c’est la gloire ! Fabien est lauréat du prix RFI d’illustration sonore ; Samuel, réalisateur de 1000 podcasts pour Arte Radio, est selon Télérama, un « poète des sons ». Zeid Hamdan, le petit prince de la scène alternative beyrouthine, a été consacré par CNN comme l’une « des huit lumières de la culture libanaise. »

Guillaume kosmicki

Guillaume Kosmicki est musicologue. Il joue de la musique électronique live depuis qu’il a 22 ans, mais aussi du classique en tant que violoniste.

Johannes kreidler

Johannes Kreidler est compositeur et artiste conceptuel. Formé au très classique conservatoire de Fribourg, il a rompu avec ses maîtres pour s’installer, résolument, à l’avant-garde berlinoise. Depuis, il met en musique des données chiffrées, transforme des faits de la vie moderne en mélodies et invente des performances sonores à partir d’informations réelles. Son logiciel musical fétiche : Pure Data. Sa devise : “Créer c’est interpeller”. Ses marottes : la propriété intellectuelle, la publicité, la société de consommation qu’il critique avec humour. Il enseigne la théorie musicale et la musique électronique à Hambourg.

Matthieu pernaud 

Matthieu Pernaud est musicien. Il possède deux oreilles qu’il utilise à 236% de leur capacité, ce qui est très rare. Reliées à son cerveau et à diverses parties de son corps, elles lui permettent une pratique variée et inventive. On le trouve en studio pour produire des bandes-sons de spectacle de cirque ou de danse, ou aux commandes des synthétiseurs du projet Instrumentarium du Collectif Arbuste, ou encore en live avec le duo Diapositive, mais aussi aux claviers et percussions comme accompagnateur du groupe Isaya. Ces dernières années l’ont vu également mener un travail personnel plus expérimental, mêlant musique concrète, mélodies cinématiques et spatialisation.

Jérémy lecomte

Jérémy Lecomte est trompettiste. Il pratique son art au sein de l’Orchestre Pasdeloup, le plus ancien des orchestres symphoniques français, fondé il y a 160 ans par un “apôtre illuminé de la musique classique”, Jules Pasdeloup. Il joue également pour l’Orchestre d’Harmonie de la Musique de l’Air, qui “vise à promouvoir les valeurs de l’Armée de l’air et à animer le protocole de la République, tantôt martial pour servir, recueilli pour honorer ou virevoltant pour divertir”.

Michael liot

Michaël Liot est musicien et chanteur. Avec son groupe de pop Evergreen, il sort bientôt un troisième album. Il a aussi été programmateur musical de la fameuse Radio Nova — c’est-à-dire qu’il choisissait les morceaux qu’on y entendait — avant de devenir compositeur de musique pour des podcasts.

Owlle

Owlle est une musicienne et chanteuse très chouette (jeu de mots bilingue, attention.) En réalité, elle s’appelle France, ce qui est joli aussi –  d’ailleurs France est le titre de son premier album paru en 2014 (sur le label Jive Epic, chez Sony). Elle a remporté le concours des Inrocks Lab en 2011. Dans son panthéon personnel on trouve : Brian Eno, David Bowie, Massive Attack et Madonna… Tant qu’à faire. Son univers à elle ? La “dream pop”. Elle signe la musique et le sound design de cette édition de Live Magazine.

Erik m

eRikm est compositeur et musicien. Après avoir été brièvement guitariste dans le groupe de metal industriel marseillais Kill the Thrill, il a abandonné définitivement le rock pour improviser aux platines. Virtuose des arts sonores, il situe son travail en bordure des sciences, de la technologie et d’une poésie curieuse du monde. Il est également plasticien.

Pihpoh

Pihpoh est rappeur et son nom de scène est l’anagramme de hip-hop Il a été l’un des 3 000 artistes accrédités en 20 ans par le label Musiciens du métro. En 2017, il avait posé sa candidature “par goût des autres”, lui qui habite à Belfort, dans les Vosges, loin des couloirs de la station République. Un été dans le métro, et bingo, trois mois plus tard, 371 000 votants l’envoyaient à l’Olympia pour un concert organisé par la RATP. Il partageait la scène avec l’idole de son enfance Oxmo Puccino. Les vedettes, il connaît : il a enregistré avec André Manoukian et chanté en première partie de Gad Elmaleh, Orelsan, Claudio Capéo et Abd Al Malik. Cette année il a accompli un autre rêve d’enfant : jouer aux Eurockéennes de Belfort, à domicile. Souvent, il anime des ateliers d’écriture, récemment à la maison d’arrêt de Lons-le-Saunier. Ah et il a inventé J’irai chanter chez vous, une mini-série diffusée sur les réseaux sociaux. Le principe : sonner, rentrer et chanter chez de parfaits inconnus. Pihpoh est accompagné sur scène et en studio de ses 2 musiciens Pierre Michelet et Arnaud Krivaneck.

Polaroïd 3

Christine Clément, Christophe Imbs et Francesco Rees sont musiciens au sein du groupe Polaroïd 3. Les Dernières Nouvelles d’Alsace disent qu’ils mènent ”un dialogue fantasque entre une électro-pop envoûtante et des cordes audacieuses”. Fantasques, envoûtants, audacieux : c’est tout eux. Christine est chanteuse multi-répertoires : jazz, pop, électro, elle pratique même le chant grégorien. Francesco est batteur et compositeur, il a enregistré une vingtaine d’albums et travaille régulièrement pour le cinéma. Christophe a commencé le piano vraiment tard (15 ans) ce qui ne l’a pas empêché de sortir du conservatoire de Strasbourg avec la meilleure note (attention jeux de mots).

Benjamin pras

Benjamin Pras est pianiste. Et organiste. Et claveciniste. Et violoniste. Il a raflé un nombre impressionnant de prix au Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris – dans les catégories piano, orgue et accompagnement – puis, honneur extrême, le Grand Prix Florenz de l’Académie des Beaux-Arts. Il se produit seul dans des récitals, tour à tour à l’orgue et au piano, mais aussi aux côtés de grandes voix lyriques. Il aime aussi beaucoup le jazz et l’improvisation et brille aussi sous les feux de Mogador (un théâtre parisien façon Broadway) où il joue du piano dans la comédie musicale Chicago, et avant ça, dans Grease.

Pepita

Pepita est DJ sur son temps libre et GAM pendant la semaine (ou le contraire). GAM ça veut dire Global Account Manager et DJ ça voulait dire Disc Jockey. Le jour donc, il est banquier dans une tour à la Défense et la nuit il organise des soirées (Re-dance une fois par mois dans une boîte de nuit des Champs-Elysées ; Ibiza, Miami, Genève une fois par an ; Couthures-sur-Garonne… pas souvent). Il adore se travestir (ses enfants trouvent ça bien banal) et se donne beaucoup de mal pour qu’entre ses deux vies, la paroi soit bien étanche. Ses playlists sont sur soundcloud.com/dj-pepita-paris.

Yannaël quenel

Yannaël Quenel est pianiste. Interprète ou compositeur ? Dès sa sortie du conservatoire, il a renoncé à choisir “Le cloisonnement entre musiciens classiques et musiciens du jazz, de la pop ou de la chanson est essentiellement mental…” Certes. Il a participé à l’album de Vincent Delerm, Les Amants parallèles, et accompagne les spectacles de la danseuse et chorégraphe Marie-Claude Pietragalla. Son album Berlin-Paris II, un résumé de son travail avec la compagnie de danse, sort ces jours-ci. Il y interprète ses propres compositions de musique électronique, cette fois sans Rameau, Debussy ni Beethoven.

Julie rens & sasha vvok

Juicy est un duo de “femmes-orchestres”, Julie Rens et Sasha Vovk, au style hip-hop et post R’n’B avec des influences soul. Tout a commencé au conservatoire royal de Bruxelles, section Jazz. Aux débuts, il n’est question que de reprises juteuses (Juicy covers) et de rap misogyne (forcément) : Juicy est, aussi, un tube de Notorious B.I.G. qui commence par le charmant “Fuck all you whores”. Elles se mettent à composer des morceaux féministes, devant un public composé de fans d’Angèle (elles ont souvent assuré sa première partie) et de jazzeux pointus. Leur album, Mobile, parle “de la désillusion”.

Lou rotzinger

Lou Rotzinger aka Quentin Laffont est compositeur et musicien. Il aime les troupes, les expériences créatives et les meneurs de bandes. Avec le réalisateur rock Vincent Moon – l’inventeur des concerts à emporter – il a improvisé des ciné-concerts à Bruxelles. Avec Louis Chedid & fils, il est monté sur la scène de l’Olympia. Avec Cosme Castro et Jeanne Frenkel, il a créé au 104 Le Bal, une pièce inclassable qui sera reprise sur la scène du Montfort à Paris en juin 2018. Il réalise des bandes originales : documentaires pour la télévision, films de cinéma (Nous sommes jeunes et nos jours sont longs, à Locarno cette année) et diaporamas sonores. Sinon il aime bien porter du rouge à lèvres, des chapeaux d’homme et des manteaux de femme. Son prochain album s’appelle Rose Ecchymose et son site autourdulou.fr.

Jean-charles versari

Jean-Charles Versari est musicien, chanteur et producteur. Il compose et improvise avec des guitares électriques, un piano-jouet et un harmonium. Leader du groupe Les Hurleurs (1991-2003) il se produit actuellement avec son groupe Versari et accompagne Adam H. Outre son label T-Rec, il gère Poptones Studio où il a travaillé sur les albums de Josh T. Pearson, Warren Ellis, Olivier Py, Rodolphe Burger et Zone Libre. Il est l’auteur de deux documentaires intimes et musicaux sur ARTE Radio, (i)Full Father Five(/i) sur les rêves qu’il a fait après la mort de son père, et (i)Post Punk Emoi(/i), une histoire personnelle du post-punk.

Michael wookey

Michael Wookey est musicien. Tout à commencé à Southampton, quand un harmonium d’avant-guerre est tombé dans les mains d’un garçon de quinze ans. Depuis, il chante, joue, fabrique ses propres instruments, compose un concerto pour piano miniature et s’éclate avec sa dernière trouvaille, un mellotron identique à celui qu’utilisaient les Beatles.

Jean-françois pitet

Jean-François Pitet est auteur. Il a consacré sa vie aux nouveautés (il était publicitaire), il la dédie désormais aux anciennetés (il est devenu archiviste). Sa passion, le jazz, l’a amené à s’inventer (encore) un autre métier, auteur : il a été chroniqueur sur TSF Jazz et pour les soirées Rejoice et a écrit pour ARTE un documentaire sur son artiste préféré : Cab Calloway, le Dandy de Harlem… Cab, Jean-François connaît bien. Et il connaissait bien Cabu, qui lui aussi, aimait bien Cab. Ensemble ils ont écrit une bande-dessinée intitulée, sans surprise… Cab Calloway. Depuis cinq ans, avec Véronique Cabut, il s’occupe de l’œuvre du dessinateur, notamment en tant que commissaire des expositions Cabu, Vive les comédiens ! à la Comédie-Française, Le Rire de K-bu à la Duduchothèque de Châlons et d’une prochaine rétrospective à Paris.

Rebecca manzoni

Rebecca Manzoni est journaliste culturelle et chroniqueuse musicale. C’est aussi la plus belle voix de France, en tout cas de France Inter. Imaginez. “Une voix chaude, posée dans les graves, qui vous enrobe comme un vieux pull doux le matin au réveil”. C’est Le Monde qui le dit. Pendant 10 ans, à l’aube, elle a déconstruit note à note, effeuillé piste à piste les tubes de la Pop mondiale, dans son émission de 4 minutes Tubes N’ Co (338 épisodes à podcaster délicieusement, d’Aznavour à Zeppelin). Depuis la rentrée, elle cause dans le poste avec des personnalités des arts et des lettres : c’est Totemic à 9h30, juste après la matinale aux 7 millions d’auditeurs.