Maia de la baume
Maïa de La Baume est journaliste. Elle couvre l’actualité européenne pour Politico, qui s’est imposée à Washington puis à Bruxelles avec une expertise qui tient en cinq mots : “Nobody knows politics like Politico”. Elle passera (peut-être) à la postérité en tant que “toute première journaliste française embauchée par la rédaction du New York Times” où elle a travaillé pendant neuf ans. Elle est née à Paris, a grandi aux Etats-Unis, en Pologne, en Suisse et en Italie, et a co-écrit un guide touristique (Le Petit Futé de l’Italie du Sud, 2012). Le fin fond de la Calabre n’a donc plus de secret pour elle, un peu comme la rue de la Loi (a.k.a. le siège des grandes institutions politiques, à Bruxelles).
Alissa de carbonnel
Alissa de Carbonnel est correspondante à Bruxelles de l’agence anglaise Reuters. Elle couvre les questions énergétiques et de lutte contre le terrorisme. Ça la change drôlement de Moscou, où elle a été en poste pendant huit ans pour Reuters et l’AFP. Elle a vu la guerre, en Ukraine. Elle a sillonné des terres qui ne sont plus en guerre et pas en paix : le Daguestan, la Tchétchénie et l’Ingouchie. Elle est franco-américaine, diplômée d’Oxford et de Cornell, parle quatre ou cinq langues, et a eu au moins trois vies. Avant d’être journaliste elle était trader dans une banque d’affaires, la Barclays, à Londres. Et encore avant ça, championne internationale de patinage artistique : 27e place, danse sur glace, championnats du monde 2000. Trop forte.
Marie doezama
Marie Doezema est journaliste. C’est une Américaine à Paris, après avoir été une Américaine à Tokyo et une Américaine à Doha. Elle a produit des sujets pour Al Jazeera, écrit pour le Asahi Shimbun et le New York Times. Elle aime être pigiste, enseigne au CELSA et pendant son temps libre construit une machine à remonter le temps.
Pamela druckerman
Pamela Druckerman est chroniqueuse. Pour le New York Times elle écrit sur la vie d’une Américaine à Paris et pour The Economist sur la mode. À sa grande surprise, de toutes ses chroniques, la plus lue a été celle qu’elle a écrite au moment de ses 40 ans, sur la toute relative sagesse qu’elle avait acquise. C’est l’objet de son dernier livre There Are No Grown Ups. Elle est également auteure d’un best-seller traduit en 28 langues, dont la version française Bébé made in France est préfacée par Elisabeth Badinter. Tout a commencé le jour où elle s’est demandée pourquoi les petits Français, contrairement aux petits Américains, finissaient ce qu’il y avait dans leur assiette, ou du moins ne balançaient pas leur repas hors de ladite assiette. À part ça, elle a été correspondante en Argentine pour le Wall Street Journal, elle a gagné un Emmy Award pour un court-métrage sur un faussaire pendant la Seconde Guerre mondiale, et un prix de l’Overseas Press Club pour son travail lors des attentats terroristes à Paris en 2015.
Simon kuper
Simon Kuper est chroniqueur pour le Financial Times. Après avoir longtemps analysé le marché des changes, il a fini par convaincre son vénérable journal de le laisser écrire des billets d’humeur sur le football (souvent) et la vie parisienne (parfois). Il a vécu avec ses parents sud-africains entre l’Ouganda et les Pays-Bas, avant d’épouser une Américaine et de s’installer par hasard en France. Il a assisté à huit coupes du monde et consacré un livre entier à l’Ajax Amsterdam, “sans aucun doute l’institution la plus importante de Hollande, après la famille royale”. Son dernier livre a été publié en français sous le titre Les Attaquants les plus chers ne sont pas ceux qui marquent le plus et autres mystères du football décryptés (avec Stefan Szymanski, éd. De Boeck).
Simon marks
Simon Marks couvre l’actualité de la Commission européenne pour l’agence Market News International, tout en réalisant des investigations au long cours pour The Guardian. Il a été pendant cinq ans reporter puis rédacteur en chef adjoint du Cambodia Daily, à Phnom Penh. C’est un gars de Belfast installé à Bruxelles par amour et qui parle couramment khmer. Son enquête Sex, lies and a slippery truth pour Newsweek en 2014 a conduit à la démission d’une figure de l’humanitaire mondial et a contraint le New York Times à faire dans ses colonnes un (rare) mea culpa.